Sunday, 20 July 2014

Matisse au Musée Tate Modern



Il y a deux semaines, je suis allée voir une exposition sur les « cut-outs » de Matisse au Musée Tate Modern à Londres. Matisse a utilisé une nouvelle approche artistique qui consiste à couper des formes de papier et à les arranger comme une peinture murale. J’ai aimé toutes les œuvres d’art de cette exposition pour l’apparente simplicité des formes (elles m’ont rappelée quand j’étais petite et que je faisais des collages avec des morceaux de papier colorées). Cependant, malgré ma première impression que c’était un art simple, l’exposition montre comment Matisse a perfectionné une technique qui s’est sophistiqué pendant les 17 dernières années de sa vie quant il était malade.

Par exemple, afin de créer les formes qu’il voulait, il disposait des morceaux de papier en couches au lieu de couper la forme entière du papier. Par conséquent, les différentes formes ont une texture spéciale qu’on peut observer si l’on fait attention. Il disposait temporairement les formes de papier sur un panneau d’affichage avec des chevilles. De cette façon, il pouvait changer la composition autant de fois qu’il le voulait. Habituellement, il travaillait dans son atelier à la Villa le Rêve en France. Sur les murs de son studio, il disposait les papiers, et cette technique lui permettait donc de déplacer, de faire tourner ou d’inverser les formes et d’essayer de nouvelles combinaisons.

Dans l’exposition, on peut aussi trouver les dessins utilisées pour la décoration de la Chapelle du Rosaire de Vence. Pour Matisse, la chapelle du Rosaire était le résultat de toute sa carrière artistique et ce n’est pas difficile d’imaginer pourquoi. Les « cut-out » dessinés pour les vitraux que l’on peut contempler à la salle 7 de l’exposition sont un plaisir pour les sens. Je suis stupéfaite d’observer comment Matisse transformait ses dessins de papier en magnifiques vitraux. Les couleurs vibrantes de ces vitraux, comme le vert, le jaune et le bleu s’inspirent de la nature de Vence et aussi d’une plante grasse qui apparait dans l’Apocalypse. J’aime ces dessins parce qu’ils transmettent sérénité, harmonie et bonheur.


Sunday, 13 July 2014

Symphonie Fantastique



Bonjour,

Aujourd’hui je vous parlerai d’une symphonie que j’ai écoutée pour la première fois l’année dernière pendant un concert gratuit à Trafalgar Square. C’est la Symphonie Fantastique qui a été composée par Hector Berlioz, compositeur romantique français. J’aime cette symphonie parce qu’on peut écouter la voix de Berlioz  d’une manière vraiment intime et pleine d’émotion. En effet,  comme la cinquième  Symphonie de Beethoven,  la Symphonie Fantastique ouvre la voie à une nouvelle forme d’expression individuelle qui incarne la poursuite de la liberté et rompt définitivement avec l’ancienne tradition musicale.

Une des grandes révolutions c’est que Berlioz utilise l'orchestre pour exprimer des sentiments profonds comme l’amour, la beauté, le chagrin et le démoniaque.  Afin d’obtenir l’effet escompté, Berlioz a réinspecté le potentiel des instruments et il a inclue un répertoire de neufs instruments. Plus particulièrement, il a utilisé des  cuivres, qui ont été développés grâce à la Révolution Industriel, et dont la douceur et la profondeur lui a permis de créer un type d’orchestre moderne pour exprimer l’idéal romantique de le génie artistique.     

Une des autres innovations que Berlioz a introduit  est la répétition d’une étrange mélodie qui dure 40 secondes et que réapparait dans toute la symphonie. La petite mélodie ne change jamais, mais c’est la musique autour qui change. La mélodie représente une idée fixe : le projet de conquérir Harriet Smithson, une actrice irlandaise que Berlioz a connu au Théâtre de l’Odéon pendant une pièce de Shakespeare, dont il était désespérément épris. Finalement, quand Harriet a écouté la symphonie, elle a compris les sentiments de Berlioz et ils se marièrent à Paris en octobre 1833.

J’espère que vous prendrez autant de plaisir à l’écouter que moi.      

      

Tuesday, 1 July 2014

Un trésor de l'art français à Londres



Si vous aimez l’art français, mais que vous ne savez pas où en trouver à Londres,  vous ne pouvez pas manquer la visite de la Wallace Collection. J’ai eu la chance de découvrir la Wallace Collection, une vraie perle pour les amateurs d’art, il y a deux ans quand j’habitais à Bloomsbury. Le musée de la Wallace collection est unique au monde et est renommé pour sa magnifique collection de peintures françaises du XVIIIe siècle, de mobiliers français, et de porcelaines de sèvres entre autres choses.



C’est difficile de ne pas tomber sous le charme des magnifiques chambres décorées par des tableaux de maître, des meubles de l’ancien régime, de belles porcelaines et tous types d’objets inimaginables. Par exemple, j’étais complètement stupéfaite d’apprendre qu’une très grande partie du mobilier de la Reine Marie-Antoinette se trouve dans quelques pièces de la Wallace Collection. On peut trouver de véritables bijoux comme les précieux placards dessinés par Jean-Henri Riesener (1734-1806) présentant des détails d’un grand raffinement.



L’histoire de l’arrivée de ces objets sur le territoire britannique  est vraiment intéressante.
En fait, les révolutionnaires n’aimaient pas les chefs-d’œuvre que possédait la Reine Marie-Antoinette. Cependant, ils n’ont pas sous-estimé sa valeur économique. Quand les révolutionnaires sont entrés dans Versailles, ils n’ont rien détruit, mais ils ont tous vendus. Une affiche écrite en vieux français, que l’on peut découvrir à la Wallace Collection, fait de la publicité pour la vente des meubles de Marie-Antoinette et de ses objets du Petit Trianon. Je pense que c’est formidable car le troisième Marquis de Hertford, ancien propriétaire de la Wallace collection, a profité de la situation pour acheter ces chefs-d’œuvre puisqu’ils ont été préservés jusqu'à aujourd’hui et, plus important encore, sont accessibles au grand public gratuitement.